• Q 23

    QUESTION 23 Parce que. Qui pour croire et s’ériger en son propre martyr. Je me fous de moi! Je voudrais passer mon temps à me foutre de moi. Peut-être est-ce la voie. Et la voix, à porter en public. Apparition. Disparition. Turbulences dans le silence. Parce que : imagine, qu’à la dernière gorgée de café, un deus ex machina sorte de ton bol, et nez à nez te demande de faire un vœu. Un vœu précis, parce qu’il n’est qu’un petit deus avec une petite machine. Par exemple, le bonheur pour tous et moi avec, est impossible. Il te dévisage, c’est maintenant. Entre bouffée de chaleur et sueur froide, c’est maintenant que le plâtre prend, que la situation devient grotesque ou dramatique. Les miettes dans ton plateau, mon cerveau dans la semoule, ma bouche de bois, et les palpitations, les palpitations Parce que tu as décidé que ça existe : c’est une question de vie ou de mort. Parce que ça n’existe pas, c’est inutile, ridicule, chiant ou charmant, ça dépend de toi. « me lever, ouvrir les volets et prendre un chemin sans crampon ni palpitation… reprogrammer, décentraliser… remplacer la peur de se tromper par le désir, et l’anticipation de la punition par le plaisir…» Aïe! Parce que, aille que vaille, qui pour croire et s’ériger en son propre martyr, la défaite ou la réussite de ce qui n’existe pas n’existe pas. Alors… toi qui n’es pas moi, réel ou imaginaire, riras-tu si je te dis qu’entre le début et la fin de cette histoire, j’ai gazé une taupe ? (j’ai essayé.)

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