• QUESTION 30 Parce qu’il y est des êtres qui ne vivent que pour la séduction, et d’autres pour l’amour. Choisis ton camp. Parce que quand le courant s’arrête, tu es seul, tu as froid, qu’il n’y a plus que l’amour pour réchauffer ton cœur. J’ai choisi mon camp. Laissant à celui qui la veut, la séduction sans amour, l’acte marchand sans amour, l’acte sexuel sans amour. Parce que peut-être, tu ne t’es jamais posé la question aussi clairement. Sur le tranchant d’la lame de quel côté sautes-tu. Quelques expériences, si elles ne sont déjà faites, suffiront à te positionner - parce qu’encore le courant s’arrête - en ton âme et conscience - la panne est réelle - Parce que le courant reprend. Sens-tu la chaleur. La qualité et la valeur de cette chaleur … parfois trop discrète, ou trop distrait pour bêtement t’en apercevoir ?

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  • QUESTION 31 Parce que la parole formulée peut être une violence. Comme le chant de l’oiseau, strident quand la nuit tombe. Parce qu’il est un secret secret, plus secret que l’amie l’amante la mère, un secret amer, plus secret que douceur tendresse, moins évident, un secret pervers mais tellement vert, un secret absinthe Parce que tu sors de l’alcôve emprunte un corridor et entre dans l’arène Parc’que tu me piques parc’que tu m’excites parc’que nous sommes deux au bord de la falaise Parc’que, qui ne saute du nid ne connaît ni la chute ni l’envol Parce que, qui que tu sois, de toute façon, je ne peux me prolonger qu’en toi … connais-tu ce cocktail secret, qui allie : un tiers de secret-défense un tiers de secret-violence un tiers de secret-défonce ?

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  • QUESTION 32 Parce qu’il y a des jours où tu es L’un sans pouvoir être l’autre, Des jours où, simplement tu en as Marre, Des jours et des jours, où en Mer il n’y a que des creux, Parce qu’aussi il y a des jours où la vie est un Jeu, D’autres, où tu préfèrerais Vendre, qu’acheter, Des jours suivants, où, plutôt que de te taire, tu réponds : « mais oui, Ca me dit », Et encore d’autres où au lieu de dire « pouce », tu Dis : « … ! manche », Parce qu’ainsi, de semaine en semaine, tu marches toujours étonné que ça change ou que ça continue … ne t’avait-on pas prévenu ? « Il - N’y A – Pas - De SeMaine - Des – Qua - Tre JeuDis. »

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  • QUESTION 33 Parce que parfois tu voudrais être merveilleuse… Tu ne sais pas pourquoi. Et même, ça te paraît complètement con. C’est quoi être merveilleuse. Tu changerais quoi. Parce que le physique te laisse songeuse… On n’est pas merveilleuse, on se sent merveilleuse, et parce qu’on se sent merveilleuse, on est merveilleuse et c’est merveilleux (donc maintenant tu sais pourquoi ). Une belle déprimée ne dira jamais je suis merveilleuse… Parce qu’être merveilleuse, c’est un tout sans accroc qui t’emporte, à partir d’un détail, en pleine euphorie. Comment peux-tu plaire autant… A toi. Aux autres. Susciter l’admiration… Une tornade de plaisir où tu serais l’œil, étonné, jubilant. Parce que tu te souviens ce rêve d’enfant… Tu es dans la rue. Tu t’adresses à des passants mais ils ne t’accordent aucune attention. Ils n’ont aucun temps à perdre à t’écouter, et agacés, reprennent leur chemin. Alors, désappointée, mentalement tu formules « je vole » et tu t’envoles, étonné, en battant des bras, et tu es merveilleuse. Et les gens lèvent la tête, et tu es plus que merveilleuse. Puis tu redescends et retournes vers des gens nouveaux. Et ceux qui ne te croient pas s’arrêtent finalement et te regardent ; et les autres, tu voles avec eux et c’est merveilleux. Parce que merveilleuse, c’est une sensation rare, de pouvoir, de plaisir, d’existence… Une conjonction astrale entre ton regard et le regard des autres, qui te transmue en soleil… Parce que tu connais cette sensation pure, beauty-full. Parce que les enfants disent toujours « encore » et « encore » … ensemble, pleurerons-nous de joie - encore - parce que c’est, trop fort ?

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  • QUESTION 34 Parce que c’est lundi, le début de la semaine, tu vas, comme une gymnopédie. Tu embrayes, mollement convaincu. Tu entres, et tu quittes et tu entres ; c’est bizarre cette fatigue qui te prend, le temps d’un moment, en forme d’amandes philippines… Parce que c’est lundi, et que je peux ne rien faire, je ne fais rien. Je me réhabitue. Deux jours de repos, un jour d’échauffement, quatre jours de travail ; je me prépare… Parce que dimanche n’est le premier jour de la semaine, que pour dieu. Ni pour l’homme, ni pour le citoyen, encore moins pour le travailleur… Parce que, physiologiquement, réflexion – action – détente, comme une valse à trois temps, ça marche mieux, c’est un système plus harmonieux. Parce que le samedi tu te poses, le dimanche tu digères ta semaine, et le lundi, digérant ton week-end, tu redisposes et te disposes … que deviendront nos belles intuitions excentriques ?

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